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Elle tient compte de leur énergie primaire (disponible dans la nature avant transformation) et de leur énergie finale (telle qu’elle est proposée au consommateur, au stade final de sa transformation).
Cette méthode de diagnostic a été inventée dans le but de mesurer l’impact des intervenants économiques sur le climat. Ce, grâce à l’identification de leurs émissions directes ou indirectes de gaz à effet de serre, sur un territoire, dans lequel ils génèrent une activité.
Le résultat du bilan appréhende donc la vulnérabilité d’une activité économique, et la valeur de sa dépendance aux énergies riches en carbure. Plus elle est dépendante et utilise d’hydrocarbures, plus elle contribue à la pollution.
La connaissance du bilan carbone permet d’ajuster les habitudes et les comportements des entreprises, compte tenu des nouveaux enjeux écologiques. Les résultats prouvent ou non qu’elles interfèrent de manière négative sur l’environnement.
Se faisant elles contribuent notamment au réchauffement climatique et à ses conséquences désastreuses sur la planète.
Le bilan carbone renseigne l’entreprise, mais aussi les pouvoirs publics, de manière à envisager des changements pour réduire la consommation d’énergie de telle ou telle industrie. Ce constat peut donner lieu à des pénalités diverses, et notamment fiscales, alarmant et sensibilisant ceux qui abusent sans tenir compte de l’avenir.
Faire un bilan carbone c’est déjà s’engager, prouvant que l’on est sensible aux nuisances des effets de serre et à leur impact. Une fois que les données sont récoltées et que les résultats sont rendus, la réduction de la consommation d’énergie est étudiée, et les pistes envisagées sont développées sérieusement.
La France semble leader pour cette méthodologie qu’elle a mise au point par le biais de l’ADEME en 2002, puis de l’Association Bilan Carbone en 2011. Elle forme des spécialistes, traquant les excès et sensibilisant les chefs d’entreprise à se comporter en écocitoyen.
Les lois concernant le bilan carbone s’organisent, impliquant de plus en plus d’acteurs économiques, y compris ceux de la grande distribution, de manière à changer les mentalités de chacun.