Être riche c’est donc posséder, accumuler, avoir un compte en banque bien remplie, des placements financiers, un patrimoine immobilier imposant, une ou des belles voitures, des bijoux, et mener grand train de vie, même le plus discrètement possible.
Ancien riche, nouveau riche, ancien pauvre, nouveau pauvre, il arrive qu’une même personne monte autant d’échelons dans la classe sociale qu’elle puisse en redescendre un jour. Être nanti de famille ou travailler pour réussir à devenir riche n’est pas forcément des concepts si différents.
Le premier, s’il est intelligent, fera fructifier ses biens, le deuxième pourra, avec fierté jouir de la sensation de s’être « fait tout seul « réconfortant pour l’ego. La richesse tient aussi beaucoup à la manière dont on l’apprécie, la perdure ou la gaspille.
Difficile de mesurer la richesse, entre celle des héritiers des grandes fortunes et celle de Monsieur presque tout le monde. En France, ceux qui gagnent plus de 4 000 euros par mois sont considérés comme riches. Pourtant ils restent les pauvres des plus grands.
La course à la richesse peut être sans fin, si l’on n’y prend garde. Elle apporte beaucoup, mais peut, pour certains, se transformer en véritable obsession.
Pour devenir un riche heureux, il ne faut pas se perdre en route, portée par un orgueil et une revanche à prendre sur la vie qui pulvérise le rapport aux autres. Et lorsque l’on à la chance de naître riche, il faut rester digne de cet héritage béni, se rappelant qu’un jour, un homme de la famille a fait toute la différence, puis que le pactole s’est transformé et a fructifié, transmis de génération en génération.
Il n’est pas du goût de chacun d’exposer des signes extérieurs extravagants de richesse.
La richesse ce sont des possessions et un art de vivre, qui permettent d’appréhender le quotidien avec beaucoup plus de facilités que la classe moyenne. Mais pour y parvenir, il faut être bien dans sa tête, dans ses baskets (siglés bien sûr), ne pas culpabiliser d’être riche, mais ne pas écraser les autres de ses millions d’euros.
Chaque année, les vrais riches perçoivent plus de 700 000 euros, les « moyens riches » 45 000 euros annuels et les moins riches, soit 90 % de la population, avoisinent les 20 000 euros annuels.